Discussions naturalistes

Impliquée depuis longtemps dans l’observation des oiseaux, surtout les non-rapaces, j’ai voulu cette saison regarder de plus près ce groupe d’oiseaux.

Suite aux rencontres du réseau Circaète qui ont eu lieu dans notre département en septembre dernier, j’ai voulu relever le défi de trouver un territoire, voire une aire de ce magnifique petit aigle, près de chez moi dans le massif des Albères.

Mes expériences en « rapaçologie » se limitaient au repérage des nids de busards et d’aigles nichant en falaise. Ce qui est assez facile finalement.

Après des heures d’observation à ne pas voir autre chose que des rapaces survolant les crêtes d’est en ouest, des parades une fois dans un vallon, une fois dans un autre, j’ai enfin découvert une aire de Circaète avec poussin.

 Quelle récompense…

 Car le Job est difficile puisque j’observe toujours de très loin, et toujours sur les pistes ou sentiers balisés pour ne pas déranger et aussi pour comprendre les mouvements des oiseaux.

Et surtout ce à quoi je n’étais pas bien préparée : attendre, attendre, attendre des heures. Il ne se passe vraiment quelque chose que lorsque les parents nourrissent le jeune, et encore faut-il avoir une idée de la zone où peut être située l’aire.

Il en niche probablement d’autres puisqu’en mai il y avait des parades sur plusieurs lieux des Albères mais voilà c’est déjà un premier pas.

Mise à part cette belle découverte, j’ai eu le plaisir d’assister à de spectaculaires parades d’Aigle botté, Bondrée apivore, Buse variable, Circaète. D’observer d’autres rapaces survoler ce massif: Faucon pèlerin, Epervier, ainsi que Aigle royal et Percnoptère de passage. Tout cela juste au-dessus de chez moi !