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Mi-janvier : comptages des oiseaux d'eau dans le monde

Le 15 janvier n'est pas que l'obligation d'avoir un pass vaccinal complet. Bien mieux, depuis 1967 (55 ans !), c'est le moment choisi pour effectuer le recensement des oiseaux d'eau dans le monde entier . Ce recensement se fait sous l'égide de l'ONG Wetlands International dont l'objectif est la conservation et la restauration des zones humides (le lien est en bas de l'article).

Ce recensement se fait au même moment, à la mi-janvier, sur deux jours, parfois plus en fonction de l'étendue de la zone à prospecter. Pourquoi la mi-janvier? A cette époque, les oiseaux bougent peu , soit, pour les migrateurs, qu'ils sont rassemblés sur leur lieux d'hivernage ou, pour les oiseaux tropicaux, qu'ils sont sédentaires. Ainsi, les effectifs obtenus seront une bonne estimation des effectifs réels et permettront d'évaluer leur évolution dans le temps. Pour 2021, bonne nouvelle, les effectifs sont en progression, comme l'a confirmé Allain Bougrain-Dubourg sur France TV Info. Qu'en sera-t-il en 2022? Espérons que l'embellie se poursuive !


Je joins à ce message les liens vers Wetlands International, l'article de la LPO qui explique très bien la raison de ces comptages et l'interview d'Allain Bougrain-Dubourg.


Bonnes lectures,


Bruno Delesalle


https://www.wetlands.org/

https://www.lpo.fr/la-lpo-en-actions/connaissance-des-especes-sauvages/suivis-ornithologiques/oiseaux-d-eau/wetlands-international

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/comptage-des-oiseaux-d-eau-ils-sont-en-nette-progression-constate-allain-bougrain-dubourg-president-de-la-lpo_4918051.html




54 vues1 commentaire

1 Comment


yves aleman
yves aleman
Jan 18, 2022

La coordination des comptages dans les Pyrénées-Orientales, est assurée par le Groupe Ornithologique du Roussillon et une dizaine de sites sont suivis chaque année, du plus petit plan d’eau aux grands étangs littoraux. Cette année encore plus d’une dizaine de bénévoles de l’association se sont investis dans cette action. Hélas ces comptages mettent en évidence la chute catastrophique des effectifs de certaines espèces comme le Grèbe à cou noir (moins de 10 individus contre 200 en 2019 et 400 en 2018) ou la Foulque macroule (moins de 2000 contre 4500 en 2018). Faut-il y voir une conséquence de la lente dégradation de nos zones humides ? C’est probable et la quasi disparition des herbiers sur l’étang de Canet en es…

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